C’était comment, les vacances ?

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ariane grumbach l'art de manger

Etes-vous parti(e) en vacances ? J’espère que vous avez pu profiter de l’été pour vous détendre, vous reposer, vous changer les idées, faire ce que vous aimez. Ou alors, que c’est pour bientôt.

Pour ma part, j’ai arrêté les consultations pour environ deux semaine 1/2.  J’étais en « vacadomances » à Paris, comme l’été dernier, c’est-à-dire en vacances chez moi. Car les vacances, ce n’est pas toujours du dépaysement. Ce qui compte aussi beaucoup pour moi, c’est :

  • être libre d’organiser mon temps exactement comme j’en ai envie, sans aucune contrainte,
  • prendre mon temps, ne pas me mettre de pression, ne pas me presser, ne rien faire parfois.

J’ai fait beaucoup de balades dans Paris, j’ai flâné, bouquiné chez moi ou dehors, passé du temps dans des cafés, cuisiné… (voir billet précédent).

Cette année, ce n’était toutefois pas totalement des vacances. Car d’autres sont prévues d’ici quelque temps. J’ai quand même un peu pensé boulot ! J’ai notamment écrit un peu pour le blog.

J’ai ainsi pris un jour 1/2 au début de cette période pour faire un « séminaire avec moi-même » ! De la même façon qu’il y a des séminaires stratégiques d’entreprise (!), j’ai pris une journée pour réfléchir à la façon dont j’ai envie de travailler, d’avancer, de définir mes priorités. Personne d’autre que moi ne peut en décider et j’apprécie oh combien cette liberté.

J’avais déjà pris une journée de ce type il y a deux ans, et c’est alors que j’avais précisé mon envie d’approfondir mon travail sur l’obsession de la minceur, ce qui a finalement mené quelques mois après, au lancement de mon podcast. Je l’avais fait au calme à Paris. Cette fois, j’ai fait une escapade à Beaugency. Lieu trouvé par hasard sur le blog Parisianavores et choisi car : pas trop loin de Paris, accessible en train et proche de la gare, avec même une piscine pour compléter le travail…

Ariane Grumbach l'art de manger

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J’ai découvert une petite ville fort jolie en bord de Loire, où je me suis promenée avec plaisir, en essayant d’éviter les fortes chaleurs.

Ariane Grumbach l'art de manger

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J’ai aussi fait en sorte de bien manger ! J’ai découvert un fort sympathique salon de thé, César et Firmin, faisant aussi de la petite restauration où j’ai mangé une très bonne assiette végétarienne (soupe, salade, tapenade, galette de quinoa aux légumes) et une savoureuse tarte.

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J’ai aussi trouvé de l’excellent pain au restaurant de l’hôtel et, en interrogeant le serveur, appris qu’il venait d’une boulangerie de la ville, Le Four à Bois. Je n’ai pas résisté à m’y rendre avant mon départ et fait quelques emplettes. J’en ai d’ailleurs appris un peu plus par le toujours bien informé Painrisien (qui m’a appris qu’il y avait même fait un stage).

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Et j’ai passé du temps en réflexion sur mon activité.
Je suis toujours extrêmement heureuse de faire ce travail de diététicienne accompagnant les personnes vers une relation apaisée avec la nourriture et avec leur corps. Je suis, sans discontinuer, passionnée par mon boulot. Dans ce cadre, je suis persuadée que je peux toujours progresser dans mon travail d’accompagnement, par des formations, des lectures, des échanges… Et aussi par un recul sur ma pratique. Pour cela, il y a notamment des co-visions (supervisions interactives) avec des collègues. Et aussi, ce type de moment de réflexion. Je suis capable, je crois, d’être assez honnête avec moi-même, de regarder avec lucidité mes qualités et mes faiblesses, ou, si on veut le dire positivement, les domaines où je peux progresser.

Je suis aussi attentive à ce qui me fait agir, ce qui me fait communiquer sur les réseaux sociaux, créer un podcast, m’inscrire à une formation, décider de creuser tel ou tel domaine qui m’intéresse. Est-ce par pur souci d’aider les autres, par curiosité, pour explorer de nouveaux domaines de compétence, par intérêt personnel, par envie de flatter mon ego… ? Cette question des motivations et ce recul sur l’ego sont des sujets qui m’intéressent beaucoup et j’apprécie fortement une personne qui en parle souvent, Thierry Janssen. Il avait notamment évoqué ce sujet dans une émission de radio il y a trois ans. J’essaie toujours de comprendre pourquoi je suis parfois déçue, en colère, pourquoi je réagis de telle ou telle façon, si c’est mon ego qui est blessé ou mes valeurs qui sont atteintes.

D’ailleurs, j’ai profité de ces vacances pour reprendre le dernier livre de Thierry Janssen, Ecouter le silence à l’intérieur que j’avais juste entamé.

Et, quelques semaines plus tard, j’ai trouvé une sorte d’écho à ces réflexions dans un très beau et passionnant billet de Lili Barbery : elle parle aussi de la façon dont elle accueille les commentaires plus ou moins bienveillants, comment, sans se laisser atteindre, elle essaie de comprendre ce que cela agite chez elle, si cela réveille une blessure ou une fragilité.

Sinon, ce qui est principalement ressorti de ces questionnements n’a rien d’une révolution ou de nouveautés stupéfiantes ! C’est surtout que ma priorité, c’est vraiment d’accompagner de la meilleure façon mes patientes, et d’intégrer tout ce qui peut me faire avancer sur ce chemin. Comment les aider à préserver leur motivation, comprendre les justes leviers qui les font avancer, chacune avec son histoire, les aider à changer en profondeur leur relation complexe à l’alimentation.

Et vous, avez-vous profité des vacances pour tout oublier ou est-ce pour vous une période propice au recul et aux réflexions ?

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