Ma semaine de paresseuse, j’assume !

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Ariane Grumbach - L'art de manger

Parfois, je suis paresseuse. C’est même un trait récurrent de ma personnalité, quoique certains dans mon entourage ont du mal à le croire. Et cela peut parfois s’appliquer à la cuisine…

Ainsi, cette semaine, sans que je m’en rende vraiment compte et par le hasard des circonstances, je n’ai absolument pas cuisiné ! Et ce n’est pas si grave, ne culpabilisons pas ! D’ailleurs, ce n’est pas que de la paresse, il y a aussi une part d’organisation là-dedans.

Je vais vous donner les menus de ma semaine pour vous le prouver. J’espère que cela va aussi vous rassurer sur le fait que l’alimentation d’une diététicienne ne constitue pas une perfection d’équilibre alimentaire à chaque repas mais un bricolage permanent guidé par les envies et le goût de la variété qui assurent un équilibre sur la durée.

Lundi: je travaille en partie à la maison : je fais réchauffer un reste de la tarte aux épinards de la veille (je vais vous en reparler). Le soir, je rentre tard, j’ai décongelé de l’excellente soupe aux haricots coco, reste d’une semaine précédente.

Mardi : je participe à une réunion du réseau Informelles où Myriam nous a préparé comme à son habitude un mafé de poulet avec du riz. Le soir, hasard, riz encore, japonais cette fois : donburi au saumon, oeuf et épinards, monsieur est en cuisine.

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Mercredi : vraie paresse, j’aurais eu le temps de me préparer un bento mais je finis à une heure tardive chez Obene, une sympathique petite « cantine » de la rue St Lazare : je prends une assiette avec trois saveurs : salade mixte, céréales, terrine de tagine de poulet. Le soir, c’est encore monsieur qui est en cuisine : il avait très envie de tagliolini au citron comme en Toscane, suivis, pour rester dans une note italienne, de pecorino et poire.

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Jeudi: je suis en lointaine banlieue le matin, donc pas possible d’emporter mon déjeuner. Sur le chemin du retour, je passe à proximité de Cojean : soupe potiron-carotte, salade poulet-haricots verts-champignons, riz au lait. Le soir, je suis invitée à une soirée-cocktail aux Galeries Gourmandes où je grignote diverses petites choses. Comme j’ai quand même faim en rentrant, je mange une tartine de fromage.

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Vendredi
Le midi, je déjeune à la Pizza di Loretta : deux parts parfaitement adaptées à ma faim. Le soir, je sais que je rentre assez tard, c’est prévu, j’ai décongelé une barquette de ratatouille, qu’on mange avec de la salade.

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Samedi
Déjeuner impromptu chez Nanashi, temple de la « bobosserie » parisienne : simple mais bon : salade haricots-courge butternut, onigiri au saumon, « baked cheesecake » aux framboises. Le soir : délicieux légumes orientalisants et semoule.

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Bon allez, promis, dimanche, je m’y remets !

Et vous, vous avez vos moments de paresse ?

6 réponses
  1. larkéo
    larkéo dit :

    des moments de paresse ? Oh que oui ! Ils tiennent souvent au manque d’inspiration : que cuisiner ? Pfffff ! Dans ces moments je n’ai envie de rien et pourtant une grosse faim. Alors là que faire ? j’aimerais que mon homme prenne le relais, mais non, il ne sait pas cuisiner (affirme-t-il) et me propose le restaurant mais je n’ai toujours pas envie de quoi que ce soit. Je pense que cuisiner est un cadeau pour autrui (et soi) et que parfois on aimerait recevoir ce cadeau, non ?

  2. Claire
    Claire dit :

    Excellent post ! Je note tout de même la présence d’un accessoire fort pratique : un mari qui cuisine. Le mien me regarde de traviole quand je lui demande de faire chauffer l’eau des pâtes …

  3. Ariane
    Ariane dit :

    @larkéo oh oui, j’ai cette chance et nous nous faisons mutuellement ce cadeau (ce qui fait que nous ne sommes quasiment jamais dans la routine). Sinon, pour ne pas manquer d’idées, pourquoi ne pas avoir un petit carnet où vous consignez de temps en temps idées de recettes, repas qui vous ont plu, … : en cas de non inspiration, il suffit de s’y référer et l’envie revient. Cela vous dit ?
    @Bonheur du jour : acceptons la paresse et savourons-la !
    @Claire, pas un accessoire, un essentiel ! Monsieur sait (mieux que moi) et aime cuisiner et nous nous répartissons les jours de préparation du dîner : les miens eurent la chance d’avoir l’option congelo.

  4. Cicciotella
    Cicciotella dit :

    J’ai du mal à cuisiner, sainement ou non, quand je suis malade.
    Peut-être est-ce mieux pour mon entourage…
    La seule idée de toucher quelque chose de frais (eau, légume à éplucher, fruit, viande, poisson…) aggrave mon état.
    J’ouvre des boîtes ou des bocaux…

  5. Ariane
    Ariane dit :

    @Cicciotella être malade est une raison sérieuse d’être paresseuse ! et en plus de ne pas se forcer si c’est désagréable. Mais c’est important de « bien » manger, même simplement, pour être en forme et se faire plaisir quand même : pourquoi pas du tout prêt ou sinon on peut déléguer !

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