Choisir de mincir… ou pas

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Il y a des années, j’avais découvert le programme « Choisir de maigrir« , développé au Québec, un parcours multi-thématique en 10 séances autour de la question du poids, de l’alimentation, de l’image corporelle, … : à la fin, les femmes participantes, ayant eu diverses prises de conscience, pouvaient décider si la perte de poids était vraiment la chose la plus importante pour elles ou pas. Je rêvais de me former à ce programme, l’importer en France, etc. Je n’en ai rien fait ! Mais je n’ai pas cessé d’approfondir le sujet…

On vit dans un monde où cohabitent l’obsession de la minceur* et la promotion de l’acceptation de soi quel que soit son poids. Ce qui crée confusion et perplexité chez de nombreuses femmes. Pour ma part, je défends toujours la LIBERTÉ DE CHOIX. Quel que soit son poids, on a le droit de vouloir vivre bien. C’est pour cela qu’il est important de lutter contre la grossophobie, pour permettre aux personnes grosses de vivre avec les mêmes possibilités que les autres sans discrimination.

Mais on a aussi le droit de vouloir mincir ! Parfois, des femmes, féministes, conscientes des diktats de beauté et les rejetant, viennent me voir en ayant presque honte de vouloir mincir. Or, vouloir retrouver son juste poids, alors qu’on a grossi pour diverses raisons, vouloir retrouver un corps dans lequel on se sent bien, vouloir s’alléger un peu pour se donner les possibilités de pratiquer plus facilement telle ou telle activité, tout cela est légitime. Sans être forcément une soumission aux diktats de minceur. Ou, parfois, en assumant avec lucidité qu’on n’arrive pas à s’en défaire à titre personnel, je l’ai déjà entendu.

J’aide toujours la personne à prendre le temps de cerner sa motivation profonde et personnelle, qu’il s’agisse de liberté physique, de tranquillité face à la nourriture, … Je constate d’ailleurs que parfois il est plus important de retrouver une tranquillité mentale face à la nourriture, tant c’est perturbé et envahissant, que de perdre du poids. Chaque personne devrait se sentir libre de choisir ce qui est bon pour elle. De faire les choses pour elle-même.

Comment vous situez-vous par rapport à ces sujets ?

*ainsi, le trafic des médicaments anti-obésité a déjà commencé et des personnes de poids normal s’en saisissent…

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