Une place pour le dessert

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Ariane Grumbach - L'art de manger

Garder une place pour le dessert : voilà un principe important pour qui, comme moi, aime les desserts et souhaite donc les apprécier à leur juste valeur. Car, quand on prend un dessert alors qu’on n’a déjà plus faim, non seulement on alourdit son compteur calorique alors que les besoins énergétiques du corps sont comblés, mais en plus, on n’est plus à même d’en apprécier pleinement le goût.

J’apprécie donc les restaurants où les desserts sont précisés sur le menu dès le début du repas, ce qui me permet éventuellement de composer mon repas en fonction de mon envie d’un dessert attirant. Si le plat s’avère plus consistant que prévu, je ne me force pas, je partage peut-être ou je me dis que ce sera pour une autre fois…

Il y a quelques jours, nous faisions un repas de fête dans un de nos restaurants favoris, la Kitchen Galerie Bis (KGB). Un restaurant qui propose une carte à tiroirs et qui accepte donc sans problème toutes les fantaisies dans la composition de son menu. Il se trouve que ce jour-là, la partie desserts était fort attirante, alors que les plats me paraissaient plus classiques. J’ai donc opté pour 6 Z’ors d’oeuvre, une spécialité de la maison, un ensemble de six petits plats, pour me réserver pour non pas un mais deux desserts !

Pas de problème, comme je vous le répète souvent, l’équilibre ne se fait pas sur un repas. Et je ne fais pas ce type de repas tous les jours bien sûr !

Les Z’hors d’oeuvre étaient un régal, un festival de saveurs, de couleurs, de parfums, avec notamment un ravioli de tourteau, un velouté de topinambour avec émulsion de coquillage, une croquette de lapin, ..

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Et j’avais donc encore un bon appétit pour mes desserts :

– une pomme rôtie et confite, cassis et glace gingembre, une explosion de douceur (très sucrée !) fondante relevée par l’acidité du cassis et le piquant du gingembre ;

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– une panacotta à la noix de coco et crème au gianduja (que j’ai eu la bonne grâce de partager avec un autre amateur !), deux de mes parfums favoris.

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Je me suis régalée de bout en bout et suis sortie sans aucune sensation d’excès.

Et vous, vous arrive-t-il de composer votre repas en fonction du dessert ?

Kitchen Galerie Bis, 25 rue des Grands Augustins, Paris 6ème

 

10 réponses
  1. Estel
    Estel dit :

    Très souvent. Si je sais qu’il y a un dessert gourmand à la fin du repas, je me laisse une place. Quitte à transformer le repas en plat très léger (soupe ou crudités par exemple) et dessert très consistant. Par contre, si je n’ai plus faim après le plat, je ne prends pas de dessert. Au restaurant il m’arrive souvent de prendre juste un café mais de piocher dans le dessert de mon ami, ça ne le dérange pas en général (ou alors il le cache très bien !)

  2. Kali
    Kali dit :

    en tout cas, c’est ce que j’essaie de faire ! en théorie, dans ma tête, c’est simple : je mange en fonction de mon appétit et aussi en fonction de ce qui me fait envie !
    dans les faits, c’est beaucoup plus compliqué … je crois que je mange bcp en rapport avec mes émotions, mes vexations … et comme en plus je ne sens (toujours) pas la sensation de rassasiement, c’est difficile !

  3. Bouton d'or
    Bouton d'or dit :

    Je ne suis pas toujours tentée par un dessert au restaurant par contre quand je vois les photos des hors d’oeuvre, ce restaurant fait partie de ceux que je dois tester depuis un bout de temps et je suis bien bête de ne pas l’avoir encore fait.

  4. laure
    laure dit :

    La panacotta à la noix de coco et crème au gianduja fait tout simplement rêver!
    En général, il est difficile de ne pas jeter un coup d’oeil à la carte des desserts quant on compose son menu, en tout cas dans les restaurants français. En revanche, dans d’autres types de restaurants, notamment italiens, orientaux ou asiatiques, le problème se pose un peu moins car la culture du sucré est moins forte.

  5. Ariane
    Ariane dit :

    @ Kali, vous sentirez bien le rassasiement quand vous avez faim , que vous mangez lentement et avec attention. Quand vous mangez sous le coup des émotions, c’est une autre histoire !
    @ Bouton d’or, allez-y, je crois que vous ne serez pas déçue !
    @ laure, d’accord avec vous, le sucré fait partie de notre culture et quand on l’aime, ce coup d’oeil est conseillé pour lui garder une bonne place. En effet, je ne mange jamais de dessert dans les restaurants japonais (sauf quelques-uns qui se sont adaptés et offrent une petite salade de fruits frais dans leur menu)

  6. bouton d'or
    bouton d'or dit :

    Enfin testé KGB, la semaine dernière. Très grande déception de mon côté. Nous avons choisi le menu dégustation, rien ne nous a vraiment emballé, pas de maîtrise des cuissons notamment sur l’agneau, le service à grande vitesse nous a dérangé également. Quand je pense à notre repas précédent pris chez Cobéa, pour le même prix, on est vraiment dans une autre dimension. Dommage.

  7. Ariane
    Ariane dit :

    @bouton d’or désolée pour vous, vraiment dommage que le plaisir gustatif n’ait pas été au rendez-vous, peut-être un mauvais jour, cela fait assez longtemps pour ma part que je n’y suis pas allée. Sinon, je vous conseille Neva Cuisine

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