Ariane Grumbach - L'art de manger

Ce week_end se tenait sur les berges de Seine la « Fabuleuse fête du Manger local en Ile-de-France » dans le cadre des « Semaines du Manger Local« . Pas de chance, il a plu quasiment tout le week-end et cela a très probablement découragé un certain nombre de curieux. Imper sur le dos, je me suis armée de courage pour aller jusqu’au Port du Gros Caillou, dans le 7eme arrondissement, où se tenait le marché. 

20150913_115759.jpg

J’ai retrouvé quelques producteurs que j’avais déjà rencontrés au Salon de l’Agriculture :les Nicettes (délicieux caramels) par exemple, ou la ferme de Viltain. Et aussi, découvert quelques autres.

20150913_120508.jpg

20150913_115111.jpg

J’ai fait quelques emplettes gourmandes :

20150913_130248.jpg

– des champignons de Paris qui pour une fois n’usurpent pas leur appellation, cultivés à Méry-sur-Oise dans le Nord de la région parisienne,

– des simili-confitures relativement peu sucrées « Délits fruités » de la marque Oorain, installée à Meudon, dont certains fruits viennent de la plaine de Versailles,

– des yaourts nature de la Ferme de Viltain,

– quelques moelleux macarons de Réau, car je les avais bien appréciés précédemment (noisette, vanille, café),

– une tisane de feuilles de chanvre, garantie non hallucinogène !

On peut s’intéresser à ce qui est local quand on fait ses courses ou qu’on va au restaurant, Les différentes initiatives valorisant le terroir d’Ile-de-France sont répertoriées par le CERVIA.

Au quotidien, il n’est pas forcément évident de manger local. Cela est sans doute possible dans de nombreuses régions si on explore les « circuits courts » de sa région, de type AMAP, Ruches… ou les marchés (en vérifiant là si on a bien affaire à des producteurs locaux).

Le local permet bien sûr de diminuer les transports, ce qui est bien sûr positif pour le produit. Il me semble toutefois que l’important est peut-être aussi, surtout pour les fruits et légumes, qu’ils aient été fraichement cueillis : c’est-à-dire que la logistique mise en place entre producteur et lieu de distribution permette de disposer de légumes et fruits cueillis si possible la veille et donc au mieux de leur maturité et de leur goût. Ce qu’on trouve par exemple chez Terroirs d’Avenir sans que la région parisienne soit principalement représentée.

Et vous, êtes-vous attentif(ve) à la dimension locale de vos achats ? Par quel canal ?

8 réponses
  1. Brigitte
    Brigitte dit :

    Oui dans la région parisienne pas toujours facile,
    Pour moi le marché Billancourt avec le marîicher Dutorte du 78 au Mesnil le roi.
    Les salades sont cueillies la veille et les tomates fraises etc. ont tout leur goût et n’ont pas été réfrigérées.
    Ce n’est pas bio mais raisonné et les produits sont bons et beaux.
    Et la vendeuse s’appelle Brigitte 🙂
    Brigitte

  2. henriette
    henriette dit :

    Il est évidemment bien plus facile de trouver de bons produits lorsqu’on vit à la campagne. Dans la région d’Arbois (dans le jura) nous avons à la fois amap, groupement de producteurs bio, une filière pour s’approvisionner en produits d’ailleurs (mandarines de corse, avocats, abricots..) des élevages bio, un important groupe de vignerons bio regroupés dans une association « le nez dans le vert ». Finalement ce qui nous manque le plus c’est une épicerie bio.

  3. Patricia
    Patricia dit :

    Bonjour,
    j’essaie de m’approvisionner en bio local.Je suis en banlieue parisienne et nous avons monté une association en relation avec des producteurs du Perche.Nous commandons et sommes livrés 1 fois par mois en tous type de produits : viande , fromage , légumes , huiles ,farine , pommes…
    Bref cela couvre presque tous nos besoins.
    Belle journée

  4. Ariane
    Ariane dit :

    @Brigitte merci (évidemment, pas pour moi ;-))
    @Henriette super tout ça, c’est déjà beaucoup…
    @Patricia bravo pour cette initiative qui montre bien qu’on peut agir comme consommateur…

  5. Miss Alfie
    Miss Alfie dit :

    Sur Besançon, après plusieurs tests de formule (paniers d’une association d’insertion, Ruche qui dit oui…), je combine désormais pour les achats de viande, oeufs, légumes, fruits, laitages, farine une petite productrice bisontine qui fait de la vente directe chez elle deux fois par semaine de juin à décembre, ainsi que des passages réguliers aux « Saveurs de la ferme » : boutique créée par quelques producteurs locaux qui se relayent pour la faire fonctionner et qui vend uniquement des produits régionaux. Le label bio n’est pas mis en avant, mais je préfère acheter des produits locaux que des produits dit « bio » mais qui auraient été cultivés à l’autre bout du pays…
    Réfléchir à notre manière de consommer me semble bien plus logique de ne vouloir consommer QUE bio, QUE végétarien, etc.

  6. Ariane
    Ariane dit :

    @Miss Alfie en effet, le mieux est de tester pour trouver un équilibre entre qualité gustative, mode de production, prix, facilité d’accès…pas simple ! Et bien d’accord sur la conclusion 🙂

  7. Ariane
    Ariane dit :

    En effet ! L’idée de la semaine est je suppose d’inciter les personnes à s’intéresser à ce qui se passe près de chez eux et à changer peu à peu leurs habitudes…

Les commentaires sont désactivés.