Lise, une dame confiture atypique et une gourmande BCBT !

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Ariane Grumbach - L'art de manger

De temps en temps, j’interviewe une gourmande BCBT « Bien dans son Corps Bien dans sa Tête », une expression que j’ai créée pour désigner des femmes qui aiment manger, se faire plaisir sans frustration et sans ressentir le besoin de sauter à pieds joints dans le dernier régime à la mode pour compenser.

En bonne Parisienne à l’affût des adresses gourmandes, j’ai découvert la Chambre aux Confitures peu après son ouverture, avec le chaleureux accueil de Lise Bienaimé. Une jeune femme bien différente du cliché de la mamie confiture aux chignon blanc et au tablier à carreaux (quoique, le tablier ;-)) ! En discutant un peu avec elle, j’ai eu le sentiment qu’elle avait assez le profil d’une gourmande BCBT et je lui ai donc proposé cet entretien au milieu des pots irrésistibles.

P1050658.jpgVotre définition de la gourmandise

La gourmandise, c’est un pur instant de bonheur où on est centré sur son propre plaisir sans culpabilité.

Votre gourmandise favorite

Une confiture évidemment ! C’est au petit déjeuner, un pot que je me réserve absolument d’une confiture que faisait ma maman : coing-citron-vanille. Grande satisfaction, on a réussi à la refaire pour la boutique (mais elle est déjà épuisée !).

Votre dernière découverte gourmande

Un fabuleux restaurant dans le 14e où on est allés pour une invitation : Cobéa, j’ai adoré l’ambiance, le pain au milieu de la table et on a mangé des couteaux hallucinants !

Le plat/l’aliment que vous ne parvenez absolument pas à aimer ?

Le fromage, il n’y a vraiment rien à faire, à part le gruyère ou le parmesan, alors que mes parents adorent ça !

Vous partez sur une ile déserte, l’aliment que vous emportez absolument ?

Une huile d’olive bien verte. Ou du pain.

Que consommez-vous sans modération ?

Le pain justement : je suis folle de pain, tous les pains, notamment le pain aux céréales, complet, tradition. Quand je vais à Brive, d’ou je suis originaire, je me régale avec la tourte correzienne.

D’ou vient votre tempérament gourmand ?

C’est totalement familial, transmis de génération en génération ! Pas une personne de la famille qui ne soit ultra-gourmande et on a chacun nos « spéciallités » : un frère fou de fruits, mon père de viande, ma mère de sucré-salé, …

Votre gourmandise inavouable

Quand même, le Nutella… Et les Kinder !

La cuisine, c’est quoi pour vous ?

Elle ne doit surtout pas être une contrainte, c’est un moment de partage et de convivialité. Je prends le temps de cuisiner tous les jours, même simplement.

Dans vos placards ou votre frigo, il y a toujours … ?

De l’huile d’olive, de la crème fraîche, des pâtes, un très bon thon, un super jambon cru, des champignons séché, …

Votre madeleine de Proust, le goût que vous n’arrivez pas à retrouver ?

Il y avait cette confiture coing-citron-vanille dont j’ai retrouvé le goût (mais pas la texture, qui était très coulante, pas raisonnable à proposer ainsi à la vente !) Et mon repas d’anniversaire depuis toujours : canard à l’orange et tarte au citron meringuée : je le réclamais chaque année sans exception. Comme je suis née le 24 decembre, cela devenait le repas de Noël et cela a fini par lasser tout le monde !

Votre recette super express et super bonne ?

Des poivrons grillés (qu’on a préparés avant), de la mozzarella, de l’huile d’olive, de la ventréche de thon : un régal ! Ou une soupe de carotte-badiane-laurier, simplissime et délicieuse.

L’effort que vous faites pour votre ligne ?

Arrêter les paquets de gâteaux au goûter !

C’est quoi les régimes pour vous ?

Je suis plutôt anti-régime et je n’en ai jamais fait. Vouloir maigrir, c’est plutôt acquérir de bons réflexes dans sa façon de manger.

Votre meilleure façon de bouger ?

Travailler et me déplacer, à pied ou en vélo. Et monter mes quatre étages !

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?

Faire un vrai petit déjeuner pain-beurre-confiture, en prenant soin de varier celles-ci pour renouveler les plaisirs. Et avoir toujours quelque chose de frais et cru au cours d’un repas.

 

Merci à Lise pour cette plongée dans ses bases gourmandes. Et si vous ne la connaissez pas encore, partez à la découverte de sa boutique remplie de délices qu’elle ou son acolyte se feront un plaisir de vous faire goûter. Ma dernière découverte étonnante : rhubarbe-banane-passion !

Les autres gourmandes BCBT, découvrez-les dans la rubrique « La parole aux gourmandes »

Et si vous, chère lectrice (de préférence parisienne ou proche), vous vous sentez l’âme d’une gourmande BCBT et l’envie d’être interviewée, contactez-moi !

8 réponses
  1. bouton d'or
    bouton d'or dit :

    J’ai été il y a peu à la Chambre aux Confitures et j’avoue que je me suis régalée. Je vais commencer à faire des infidélités à C. Ferber…. Et je partage l’avis de Lise sur Cobéa que j’ai testé il y a peu avec grand bonheur.

  2. Ariane
    Ariane dit :

    @bouton d’or aie, dur de choisir entre ces dames gourmandes, l’alternance est autorisée ! Cobea, cela me dit mais ce n’est pas donné, me semble-t-il…

  3. bouton d'or
    bouton d'or dit :

    Cobea : 65 Euros le menu dégustation le midi, le soir il me semble 85 et 110 Euros. Mais il me semble que comme moi, vous testez souvent le samedi midi, ce que nous avons fait pour Cobea, aucun regret sur le prix au vu de la qualité servie.

  4. Ariane
    Ariane dit :

    @bouton d’or merci pour ces précisions mais c’est vraiment trop cher pour nous. En effet, on va souvent au restaurant le samedi midi mais sauf occasion vraiment exceptionnelle, on ne dépasse pas 30-40 euros pour un déjeuner.

  5. bouton d'or
    bouton d'or dit :

    Ariane : je me suis trompée, les prix de mon précédent mail correspondent au restaurant Kei testé peu de temps avant Cobea. Pour Cobea, le midi, c’était 38 euros.

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