La Minute Gourmande du 6 novembre : parlons politesse !

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Ariane Grumbach - L'art de manger

Souvent dans les repas de famille ou chez des amis, on se ressert parce que c’est bon mais aussi par politesse. Est-ce vraiment indispensable ?

3 réponses
  1. Septie
    Septie dit :

    Ah que voilà une minute gourmande qui me parle ! J’étais invitée dimanche midi chez mes beaux-parents chez qui le repas, c’est au minimum apéritif, entrée, plat et dessert. Après l’entrée, je n’en pouvais déjà plus, je me suis forcée à manger quand même le plat (en petite quantité) et un dessert (ma belle-mère en avait fait 3!!!). J’ai beau lui expliquer que les repas de famille ne sont plus comme ceux de nos grands-parents où l’on passait l’après-midi à table, je sens que je suis un peu impolie de ne pas avoir goûté les 3 desserts (et nous avons également bataillé ferme pour éviter le plateau de fromages)… Ce n’est vraiment pas facile de refuser, même gentiment…

  2. Viny
    Viny dit :

    C’est un peu la même chose que Septie dans ma famille : pour mes grands parents notamment (dont je suis très proche) j’ai parfois l’impression que se resservir est limite une marque d’amour au même titre qu’un mot gentil ou se prendre dans les bras…
    Cependant je suis bien décidée à tenter cette « astuce » dans les prochains repas (les fêtes de fin d’année…) Se concentrer sur les saveurs la recette…. peut être un moyen efficace

  3. Cicciotella
    Cicciotella dit :

    Merci pour ces conseils précieux !
    Je crois que ça va beaucoup m’aider ; c’est un vrai problème pour moi : lutter contre le désir de me resservir et contre l’usage de « faire honneur » au plat pour honorer l’hôte.
    Quelqu’un qui a trimé sur un plat toute la matinée sera sûrement content qu’on lui en parle en gourmet, pas forcément qu’on vide les plats.

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